Les Lascars

Mieux que les Oscars et les Césars réunis… Les Lascars sont décernés chaque année, lors de la cérémonie du 13 juillet. Pourquoi le 13 juillet ? Parce que c’est comme ça. L’institution date du début des années 90 mais a eu un effet rétroactif : en se basant sur ses archives, l’Académie des Lascars a pu remonter jusqu’à l’année 1987-1988 et combler les manques.

Le premier avantage des Lascars sur les Oscars et les Césars, c’est que les prix ne se cantonnent pas au cinéma. Les 63 catégories (toutes ne sont pas affichées sur ce site parce que certaines ne vous regardent pas) couvrent tous les domaines d’une année de vie : la musique, le cinéma, la littérature, l’enseignement, les voyages, la peinture, le dessin, le sport et des tas d’autres catégories diverses.

Le deuxième avantage, c’est que les prix ne sont pas nécessairement décernés à une œuvre qui a été produite dans les douze mois précédents. L’Académie décerne les Lascars en fonction des œuvres qu’elle a découvertes pendant l’année écoulée. Ainsi, il est possible d’attribuer enfin un prix à un artiste décédé depuis des centaines d’années, par exemple, ce que les autres grands concours ne font pas.

Le dernier avantage, bien sûr, c’est que l’Académie ne se gêne pas non plus pour attribuer des prix franchement négatifs : le pire torchon littéraire, le meilleur navet cinématographique, la pire personnalité de l’année… Voici enfin une occasion de se faire remarquer dans la médiocrité, et Amélie Nothomb ou Tom Hanks ne s’en plaindront pas.

Les résultats annuels, bien entendu, sont un chef-d’œuvre de subjectivité. Les règles, c’est nous qui les écrivons. Si nous décidons qu’il n’y a pas d’acteurs intéressants pour telle ou telle année, par exemple, nous n’allons pas nous casser la tête pour en trouver un. Si une œuvre nous a plu pour des raisons totalement indépendantes de la qualité artistique, nous nous en fichons royalement : elle recevra son prix comme toutes les autres.

Bonne visite !

Laurent